OSE : POUR UN PROJET SANTÉ / SOCIAL SOLIDAIRE ET ÉCOLOGIQUE

Notre projet santé / social tient compte du contexte et des données objectives issues d’enquêtes menées pour le Projet Régional de Santé 2018-2027 (principale préoccupation des habitants), de documents de référence de l’OMS, l’ARS, le CCAS, le CESER, le FESU (Forum Européen de Sécurité Urbaine), etc.

Notre but est de créer un projet de base et d’instaurer un débat qui devra se concrétiser en actions tout au long du mandat, à partir des propositions qui émergeront des assemblées citoyennes.

Aux côtés des experts et des professionnels du champ social et/ou de la santé, nous organiserons les « États Généraux social / santé » pour un état des lieux et des propositions d’actions concrètes et réalistes au plus près du quotidien des Orléanais.e.s.

Certaines de ces propositions viennent renforcer celles déjà prises dans d’autres thématiques, comme l’alimentation par exemple. L’ensemble du projet OSE , fondé sur la solidarité et l’écologie, vise une cohérence de toutes nos actions et leur mise en synergie afin que leur impact soit durable pour Orléans.

Outre l’élan que pourront leur donner les assemblées citoyennes, les constructions du projet social et des propositions pour la santé s’appuieront sur les institutions et les associations compétentes.

Instrument municipal par excellence dans ces domaines, le CCAS favorisera les partenariats avec les institutions et les associations ainsi que la mise en œuvre d’actions innovantes.

1 – Prévention petite enfance :

Constat : la période de la petite enfance constitue une priorité pour la réduction des inégalités sociales et de santé.

Actions envisagées :

  • Créer des ateliers parentalité et un accès facilité aux soins ;
  • Augmenter les places en crèche ;
  • Réserver des places de crèches pour les familles à très faible ou faible quotient familial ;
  • Labelliser des crèches (AVIP) avec Pôle Emploi en vue de la réservation de places pour les parents en situation de recherche d’emploi (réponse urgente pour les besoins d’un entretien, d’un stage…) ;
  • Accueillir davantage et mieux les enfants en situation de handicap ;
  • Réaliser un état des lieux de l’accueil de la petite enfance à Orléans et établir un contrat d’objectifs avec la CAF pour les six années du mandat (Répartition, horaires, équipement et formation etc.).

2 – Diminuer la fracture numérique :

Constat : l’ensemble des démarches administratives sont dématérialisées. Il devient de plus en plus difficile pour les personnes âgées et celles en situation de précarité ou en difficulté avec l’écrit d’effectuer ces démarches. Par ailleurs, l’usage intensif des écrans inquiète les médecins, les professionnels de l’éducation et les parents quant aux incidences sur le développement de l’enfant.

Actions envisagées :

  • Créer des ateliers gratuits de familiarisation avec l’outil informatique et les smartphones ;
  • Mettre en place un dispositif d’aide aux démarches administratives ;
  • Développer les actions autour de la Gestion du compte en banque et du micro-crédit;
  • Renforcer la sensibilisation à la bonne gestion des écrans pour les parents et les enfants (écoles).

3 – Santé et cohésion sociale :

Constat : il est de plus en plus difficile de trouver un médecin généraliste à Orléans et c’est encore plus difficile pour les personnes précaires ou en difficulté spécifique (maladies chroniques, par exemple). Les prérogatives d’une  ville étant dans ce domaine limitées, les actions doivent se faire en articulation avec la Région, l’État et la Faculté de Médecine. Même si la marge d’action est limitée, la municipalité se doit de prendre en compte cette difficulté qui figure parmi les plus anxiogènes pour la population.

Actions envisagées :

  • Soutenir la création de Centres de Santé (Maisons de Santé Pluridisciplinaires, Maisons Sport / Santé…) dans les quartiers ;
  • Créer des guichets uniques pour la santé et le social dans les quartiers ;
  • Mettre en place un « Pass santé » pour les 16 / 25 ans pour leur permettre un accès facilité à la prévention et aux soins (dont MST, Planning familial …) en lien avec CAF, CPAM et ARS ;
  • Faciliter l’installation de nouveaux soignants (médecins salariés) ;
  • Rendre gratuit l’accès aux transports jusqu’à 26 ans et pour les personnes en grandes difficultés
  • Contribuer à la réduction de la pollution.

4 –  Orléans ville exemplaire pour le handicap :

Constat : Il existe des handicaps visibles et d’autres moins visibles. Un certain nombre d’actions sont menées pour les Personnes à Mobilité Réduite mais rien pour les personnes en situation de handicap cognitif (souffrant par exemple d’illettrisme) ou psychique. Un travail avec les associations s’impose pour définir un schéma directeur en réelle adéquation avec les besoins des personnes.

Actions envisagées :

  • Améliorer l’accessibilité dans tous les lieux publics, cela profitera également aux personnes âgées ;
  • Favoriser l’emploi des personnes en situation de handicap en respect de la loi ;
  • Apporter de l’aide aux soignants et aux accompagnants (transport, mise en réseau, soutien psychosocial) ;
  • Réunir l’ensemble des partenaires employant des soignants pour la qualité de vie au travail ;
  • Mettre en place un guichet unique pour l’ensemble des démarches ;
  • Développer l’offre de soin grâce aux Maisons de Santé Pluridisciplinaires (MSP) et autres Centres de Santé.

5 – Aide aux personnes âgées :

Constat : Le vieillissement de la population crée déjà de nouveaux besoins notamment en termes d’accompagnement et de services à la personne pour le maintien à domicile.

Actions envisagées :

  • Aider le maintien à domicile et les aidants dans leur engagement ;
  • Renforcer les partenariats avec les organismes de formation dans le domaine de l’aide à la personne (GRETA, CFA, Lycées) ;
  • Mettre en place des ateliers gratuits pour lutter contre la fracture numérique ;
  • Instaurer de ateliers gratuits de gymnastique (maison sport / santé) ;
  • Créer des espaces de rencontre intergénérationnelle ;
  • S’inscrire dans une démarche de 100% bio dans les repas à domicile.

6 – Lutter contre la précarité :

Constat : Il existe nombre d’associations venant en aide aux personnes en situation de précarité. Il serait souhaitable que la municipalité aide à la concertation pour une meilleure efficacité de leur action. Il faut aussi agir pour l’égalité homme / femme. Il est indispensable d’assurer un logement décent et un accès aux soins pour tous.

Actions envisagées :

  • Faciliter l’accès aux MSP ou autres Centres de santé ;
  • Créer de petites unités de « bains / douches » de quartier appuyées sur une structure de soins et/ou avec les associations sociales et médicosociales en proposant des lieux distincts hommes et femmes ;
  • Assurer au même endroit la distribution de matériel d’hygiène (féminine notamment) ;
  • Contribuer à l’aide aux femmes seules, victimes de violence, en difficultés spécifiques (accueil, soin et accompagnement) ;
  • Réfléchir avec les personnes précaires aux moyens de les accueillir avec leurs chiens ;
  • Accélérer la scolarisation des enfants nouvellement arrivés (J+2), en lien avec les structures éducatives ;
  • Ériger une politique publique sur la durée du mandat en lien avec le FESU et les acteurs locaux concernés.

7- Lutter contre le sans-abrisme

Nous souhaitons qu’Orléans intègre le dispositif « Un chez-soi d’abord» avec l’aide de la DIHAL (Délégation Interministérielle à l’Hébergement et à l’Accès au Logement) et d’autres acteurs locaux. Le financement vient d’une part de l’Assurance maladie qui agit dans le volet de l’accompagnement et, d’autre part, de l’État qui opère au sein du volet « logement » en assurant une intermédiation locative, donnant sur une période un statut de sous-locataire à la personne.

Au-delà des personnes ayant des problèmes psychiques et d’addiction, ce sont toutes les personnes à la rue qui doivent pouvoir trouver demain à Orléans, un endroit décent pour la nuit mais également pour la journée.

Or, il y a à Orléans des personnes sans abri, dont ceux que les Orléanais peuvent voir sur les bords de Loire notamment.

Les publics visés par le plan national quinquennal « Un logement d’abord » sont les personnes sans domicile ainsi que les personnes en difficultés d’accès ou de maintien dans le logement, notamment les personnes vivant dans les bidonvilles, dans des installations illicites ou dans des squats.

OSE œuvrera pour l’implantation et le développement de ces deux dispositifs (« un Chez soi d’abord » et « un logement d’abord » en lien avec l’ARS et la Direction régionale et départementale de la Cohésion sociale  et les partenaires concernés.