Végétaliser pour réduire les effets du réchauffement

En 2020, le programme de Serge Grouard promettait aux Orléanais.es : « Moins de béton et plus de verdure avec création de nouveaux jardins véritables poumons verts (Groues, Sanitas) »

Comme le dernier épisode vient de le démontrer, il faut s’attendre à connaitre à Orléans comme sur la France entière des canicules de plus en plus fréquentes du fait du réchauffement climatique. Comme nous le savons tous, le couvert végétal et la végétalisation au sol sont des puissants remparts à la chaleur de nos rues. 

OSE dénonce le manque d’ambition de la majorité municipale en la matière et les nombreuses erreurs commises ces derniers mois :

  • Les cyprès de la place du Martroi martyrisés par une plantation en jardinière n’ont pas survécu, et alors que la réfection de cette place est récente (2014), sa végétalisation n’avait pas été anticipée sérieusement. Cette place est intenable en plein soleil et en pleine chaleur. Il faut réfléchir sérieusement aux solutions techniques qui doivent permettre d’amener des arbres de pleine terre sur la place. 
  • Square Benoni-Gaultier (les Groues) : des arbres trop jeunes plantés en février dernier sont en train de mourir.
  • Les magnolias présents devant l’hôtel de région ont été arrachés.
  • Il y a quelques mois il a fallu que les riverains se mobilisent pour éviter l’arrachage des poiriers de la place Desnoyers, qui étaient jugés disgracieux.
  • Enfin, les tilleuls centenaires de la place Domrémy – faute d’avoir été correctement protégés du stationnement anarchique des véhicules – seront tous abattus. Or, la pétition contre cet abattage a déjà recueilli plus de 600 signatures !

Pour une ville qui se targue d’avoir signé la charte de l’arbre en ville, tout cela va à contre-courant.

Nous portons une ambition très différente. Il faut une politique de protection des arbres et plantations existantes, associée à un développement ambitieux et résolu du végétal dans tous les projets d’urbanisme. L’arbre ne doit plus être vu comme une variable d’ajustement esthétique, car il créé d’indispensables îlots de fraicheur. Nous souhaitons aussi que la municipalité développe la végétalisation de façades exposées au rayonnement solaire. Enfin, pour le bien-être de nos enfants, OSE porte également l’idée de végétaliser et de « débitumer » rapidement les cours d’école d’Orléans.

Donner à notre ville un visage moins minéral permettra de lutter contre les effets néfastes d’un réchauffement désormais inéluctable.