Serge Grouard politise Orléans Mag pour attiser les peurs et diffuser des contre-vérités !

Comme en mars puis en avril, Serge Grouard poursuit la diffusion de contre-vérités, manipulant la réalité à des fins politiciennes. Mêlant xénophobie, hostilité à l’égard de la capitale, crainte de la drogue (« la colline du krach ») et populisme anti-Jeux Olympiques, le Maire d’Orléans fait une nouvelle fois de l’immigration et de sa gestion par l’Etat et les associations un sujet de polémique et de division. Il fait sans vergogne le lien entre immigration et délinquance. Il agite le spectre de la submersion migratoire.

C’est la première fois en 23 ans de mandat qu’Orléans Mag – que les orléanais.es reçoivent tous dans leurs boites et où ils doivent trouver des nouvelles de leur ville et des projets portés par la municipalité – est transformé en tract politique par la volonté du Maire, et ce en pleine campagne électorale pour les élections européennes.

Nous nous interrogeons aussi sur le choix de l’image en une du magazine. Image crue, stigmatisante assortie d’un slogan particulièrement choquant. Que sait-on du sans-abri dont la détresse est ainsi utilisée ? Est-ce un français ou un étranger ? L’image frappe. Elle nous écœure.  Signalons que l’image n’est pas photographiée à Orléans, mais a été achetée dans une banque d’images*.

Sans donner la parole à la Préfète de la Région Centre, qui l’avait déjà recadré en mars et en avril, il affirme que « 600 migrants sont arrivés à Orléans ». La Préfecture avait pourtant été claire dans sa réponse en mars : « En 10 mois, 519 personnes ont été prises en charge dans ce cadre dans la région Centre-Val de Loire. (…) Au total, 134 personnes ont été prises en charge dans le département du Loiret ». 134 en 10 mois dans le Loiret. Pas 600 à Orléans. Voilà la réalité.

Pourquoi ce mensonge ? Que cherche Serge Grouard ? Il a fort bien compris qu’il y a parmi nos concitoyens, une inquiétude sur ce sujet. Loin de son devoir de maintenir le vivre ensemble et la cohésion sociale sur notre territoire, Serge Grouard s’érige en premier diviseur. Au lieu d’apaiser, d’expliquer, de se conformer à son rôle d’édile républicain, il inquiète, il agite la peur, il renforce la haine, il encourage le rejet de l’autre. Nous le disions il y a quelques semaines à peine, Serge Grouard, à l’image du parti Les Républicains dont il fût membre, brise une à une les digues qu’en son temps Jacques Chirac avait érigé entre gaullisme et extrême-droite.

Le combat des élu.es d’Orléans Solidaire et Ecologique sera toujours celui de la solidarité et de la fraternité. À opposer les personnes précaires et les réfugiés qui fuient la guerre et les persécutions, il n’y a rien à obtenir si ce n’est la haine. Ce calcul politicien permet d’occulter le mauvais bilan d’une équipe à bout de souffle. Une fois encore c’est négativement qu’Orléans va rayonner. A cause de son Maire.